Éthique, transparence & intégrité scientifique

Éthique de la publication

Le Comité d’éthique du CNRS (COMETS) écrivait en 2005 : « La passion de connaître, de découvrir et de contribuer au bien commun, qui conditionne le bon exercice du métier de chercheur, ne peut occulter les questions d’ordre éthique que posent l’acquisition et l’utilisation de la connaissance. » (Guide CNRS, 2014, p. 3). Dans une approche similaire, les instances internationales telles que le Comité d’éthique de la publication (COPE, Committee on Publication Ethics), l’annuaire des revues en accès libre (DOAJ, Directory of Open Access Journals), l’association de la publication académique en Open Access (OASPA, l'Open Access Scholarly Publishing Association), et l’association mondiale des éditeurs médicaux (WAME, World Association of Medical Editeurs) ont collaboré pour définir des principes de transparence et de bonnes pratiques pour les publications savantes, dont la 4ème version a été publiée en 2022.

C’est dans cet état d’esprit que Glossa fixe son éthique de la publication. La triade constituée par la directrice de la publication, la rédactrice en chef et la directrice de production, est responsable de la promotion, de l'accessibilité, de la diversité, de l'équité et de l'inclusivité à tous les niveaux de la publication. Les décisions éditoriales doivent être fondées sur le double mérite : clinique et scientifique. Les décisions ne doivent pas être affectées par les origines du manuscrit, y compris le genre, la nationalité, l'origine ethnique, les convictions politiques, la race ou la religion des auteurs. Aucune directive politique ne crée un environnement d'exclusion pour quiconque souhaite publier dans la revue Glossa. L’évaluation de la revue doit régulièrement tenir compte de la politique pour l'inclusivité.

L’éthique de la publication définie pour Glossa s’applique à tous les contenus publiés, y compris les numéros issus des concours (mémoire ou thèse) ainsi que les numéros spéciaux. Elle se décline sur trois impératifs :

1) adopter un cadre conforme au Règlement Général pour la Protection des Données (RGPD),

2) énoncer des principes de transparence propres à Glossa sur les différentes procédures suivies dans la revue conformément aux bonnes pratiques de publications éditées par les instances ci-dessus mentionnées,

3) promouvoir l’intégrité scientifique en expliquant ce qui est mis en œuvre pour répondre à d’éventuels manquements éthiques.

 


Transparence

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Intégrité scientifique

S’inscrire dans une pratique éthique de la recherche conduit la revue Glossa à fixer un cadre suffisamment clair et transparent pour appliquer des principes fondamentaux sécurisants et respectueux. Ces principes vertueux guident l’ensemble des protagonistes de la recherche, tous statuts confondus, dans leur travail et dans leur engagement face aux défis pratiques, éthiques et intellectuels inhérents à la recherche.

Formulés en 2019 dans la déclaration de Singapour, ces principes sont les suivants : l’honnêteté dans tous les aspects de la recherche, une conduite responsable de la recherche, une courtoisie et une loyauté dans les relations de travail, ainsi qu’une bonne gestion de la recherche pour le compte d’un tiers. L'honnêteté se mesure dans l'élaboration, la réalisation, l'évaluation, le compte rendu et la communication de la recherche d'une manière transparente, juste, complète et impartiale. La responsabilité de la recherche s’évalue de l'idée à la publication, en termes de gestion et d’organisation, de formation, de supervision et d'évaluation de la recherche. La loyauté est une garantie de la qualité de la recherche, et se reflète dans la conception, la méthodologie, l'analyse et l'utilisation des ressources. La courtoisie et la loyauté se concrétisent dans le respect des collègues, des participants à la recherche, de la société, des écosystèmes, du patrimoine culturel et de l'environnement.

De manière à enrichir le simple cadre d’un code de bonne conduite en recherche, des pratiques éthiques fondamentales sont publiées en 2017 par le COPE et répertorient une liste de manquements, ainsi que des ressources destinées à instruire des dossiers en toute transparence. La liste des pratiques documentées est la suivante : allégations d’inconduite en recherche pouvant relever du plagiat, de la manipulation de citations, voire même de la falsification de données, paternité de l’étude et contribution à une recherche, plaintes et appels, conflits d’intérêt et conduites concurrentielles, partage et reproductibilité des données, surveillance éthique, propriété intellectuelle, processus d’évaluation par les pairs, discussions post-publication, corrections et rétractations.

L’approche éthique de Glossa est ouvertement dirigée vers l’éducation, avec le souci de favoriser l’initiation à la publication des recherches conduites pendant les études universitaires. La posture éthique choisie par Glossa impose d’être réceptif aux questions éthiques dès les travaux universitaires, afin d’apporter un soutien aux étudiants qui souhaitent se lancer dans une publication, qu’il s’agisse des articles issus des mémoires de master ou des doctorats conduits sur des thématiques orthophoniques telles que décrites dans le présent document.

De ce fait, la soumission des manuscrits est soumise à une contrainte différenciée selon le statut de l’auteur. Un étudiant en Master devra justifier des principes éthiques appliqués lors de la formation universitaire, sur la base des documents d’Information et de consentement remis aux participants de l’étude soumise. Tout autre statut d’auteur (doctorant, cliniciens, chercheurs) devra justifier d’un passage, soit devant le Délégué à la Protection des Personnes (DPD), soit devant un Comité de Protection des Personnes (CPP), ou encore un passage en Comité d’Ethique de la Recherche (CER). La seule déclaration d’intention d’une procédure CNIL ne sera pas recevable.

Le comité éditorial, assisté du comité scientifique si nécessaire, se réunit pour étudier de manière transparente d’éventuels manquements à la procédure de publication établie par la revue Glossa. Dans ce cas de figure, une procédure sera conduite sur la base du guide rédigé par le CNRS en 2014 réactualisé en 2017, et complétée par le rapport ENRIO publié en 2019, avec la possibilité de saisir l’Office Français de l’Intégrité Scientifique (OFIS).

Concernant la détection du plagiat, une procédure systématique est appliquée selon les normes recommandées par l’outil Similarity Check de Crossref.